C’est dans la station balnéaire de La Palmyre Les Mathes que le Zoo de la Palmyre vous accueille. En effet, situé juste à l’entrée du bourg, c’est un lieu incontournable pour une visite en famille.

Dans son écrin de verdure, sous les pins, le zoo de La Palmyre est un des lieux les plus visités de la Charente-Maritime. Ainsi, ce sont près de 700 000 visiteurs qui chaque année arpentent les allées ombragées du zoo. Le pic de fréquentation étant à la saison estivale avec parfois jusqu’à 16 000 visiteurs par jour. Du reste, le zoo est l’élément essentiel de l’économie touristique de La Palmyre.

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L’emblème du zoo, le rocher et ses flamands roses juste à l’entrée du site ©isabel

Pour ce qui est de sa renommée, le zoo de La Palmyre se situe dans le top 10 des zoos européens. Quant à la France, il figure parmi les 5 zoos les plus plébiscités de l’hexagone. Alors, pourquoi ne pas y passer une petite journée en famille pour le plaisir de tous. Entre spectacles et animations, vous emporterez de beaux souvenirs de vacances. Pour agrémenter cette journée, vous trouverez sur place de quoi vous restaurer et des emplacements sympas pour pique-niquer.

Un passionné à l’origine de la création du zoo de La Palmyre

Claude Caillé, originaire de Rochefort, a tout juste une vingtaine d’années, lorsqu’il commence à se passionner pour les animaux. Au fil du temps et de ses rencontres, il parcourt le monde à la recherche d’animaux sauvages.

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Claude Caillé en compagnie de King Kong ©zoo de La Palmyre

Mais, c’est en juin 1966 que Claude Caillé, s’installe à La Palmyre et fonde le zoo. Pour commencer, ce sont 160 animaux qui sont présentés aux visiteurs sur environ 3 hectares. Dès la première année, le succès se profile déjà avec près de 130 000 visiteurs enregistrés.

Dès lors, d’année en année, le zoo de La Palmyre s’étire dans la forêt et expose de plus en plus d’animaux venant des 5 continents. Pour Claude Caillé, ces animaux font partie de sa famille. Donc rien d’étonnant à ce que chacun ait un nom, King Kong le gorille, Sophie la girafe ou bien encore Shinto l’éléphant d’Asie.

Ainsi, durant près de 40 ans aux côtés de son épouse Irène, il consacre toute son énergie et sa passion pour développer cette entreprise familiale et œuvrer pour la préservation des espèces menacées. C’est en 2005 qu’il passe la main à son fils Patrick. Mais, cinq ans plus tard, il s’éteint le 19 mars 2011 à l’âge de 80 ans. Aujourd’hui, c’est Pierre son petit fils qui dirige le zoo.

Le saviez-vous ?

La convention de Washington (Cites), ratifiée par 175 pays le 3 mars 1973 réglemente l’importation des espèces animales ou végétales sauvages menacées d’extinction. Ainsi, ce sont 34 000 espèces répertoriées qui sont protégées afin d’assurer leur survie.

Le zoo de La Palmyre en quelques chiffres

  • 18 hectares de superficie
  • 1 600 animaux
  • 550 tonnes de nourriture à l’année
  • 250 naissances par an
  • 55 employés permanents (vétérinaire, soigneurs, agents techniques…)
  • 55 saisonniers
  • 700 000 visiteurs annuels
  • 20 000 € de budget quotidien
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Le parc aux éléphants ©isabel

Le zoo de La Palmyre s’engage

Depuis de nombreuses années, le zoo de La Palmyre œuvre en faveur de la préservation des espèces menacées. C’est pourquoi, il prend part à des campagnes de financement de programmes de conservation « in situ ». Ces programmes s’orientent toujours dans la préservation des espèces dont la survie est menacée à court terme, par la chasse, le braconnage, la destruction du milieu… notamment sur la population des primates.

Par ailleurs en 2020, le zoo a rejoint la Coalition Mondiale pour la Biodiversité, s’engageant ainsi à sensibiliser les visiteurs sur l’importance de la préservation de la biodiversité.

Une expérience pas si bête au zoo de La Palmyre

J’imagine que bon nombre d’entre vous ne connaissent pas Georges de Caunes.
Ce journaliste d’une part et grand aventurier d’autre part a participé à de nombreuses expéditions, notamment au Groenland par trois fois avec Paul Emile Victor entre 1948 et 1951.
Toujours enclin à entreprendre de nouvelles expériences, un jour, il décide de vivre le zoo de l’intérieur. C’est ainsi qu’il s’installe seul avec son chien une quinzaine de jours dans une case sur l’île aux gibbons.

Pourquoi ? Eh bien pour se mettre dans la peau d’un animal et appréhender le regard qu’il peut porter sur l’humain visiteur. Il fera ainsi « le singe au zoo » à deux reprises, en 1988 et 1990.
Sur le panneau d’information on pouvait lire « Homo-Sapiens ».

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Georges de Caunes sur son île. A sa gauche Claude Caillé son ami ©histoire des familles Foullonneau Moinet

Comprendre et éduquer au zoo de La Palmyre

Bien sûr, venir au zoo, c’est voir des animaux sauvages, mais ici, la pédagogie est omniprésente.
Ainsi, le zoo de La Palmyre est souvent choisi par les enseignants des 3 cycles pour participer avec leurs élèves à des ateliers pédagogiques. Différentes thématiques peuvent y être abordées, comme la survie et la préservation des espèces menacées entre autres.
Par ailleurs, un parcourt ludique est proposé à vos enfants sous forme d’énigmes à trouver lors de votre visite.

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Pas très engageants ces deux là… ©isabel

D’autres escapades à proximité du zoo

Où poser ses valises ?

  • Côté camping, je vous propose la plateforme Eurocamping qui offre une multitude de campings en Charente-Maritime.

Se rendre au zoo de La Palmyre

Par la route à partir de l’autoroute A10

  • En venant du nord, sortie 35 Saintes/Royan, puis N150, puis D25 jusqu’à La Palmyre.
  • En venant du sud, sortie 37 Mirambeau, puis D730 jusqu’à Royan, puis la D25

Quelques infos pratiques :

Le zoo est ouvert tous les jours de l’année
D’avril à fin septembre de 9h à 9h
D’octobre à mars de 9h à 18h
Téléphone : 33(0) 5 46 22 46 06
Plan du zoo
Son site officiel
L’office de tourisme de La Palmyre

 

 

Je me dois d’être honnête avec vous, je n’aime pas particulièrement les zoos car pour moi un animal doit avant tout vivre dans son milieu naturel. Un zoo, c’est tout de même quoi qu’on en pense une geole pour les animaux. Et franchement cela ne me réjouit pas vraiment.

Arrivée en 2007 en Charente-Maritime avec ma famille, ce n’est qu’en 2019 que j’y suis allée pour la première fois pour faire plaisir à ma petite fille Lylou.

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Instant émotion pour Lylou, main dans la main ©isabel

En soi, voir des animaux sauvages dans un zoo m’attriste toujours, mais ici, ils m’ont paru plutôt bien soignés, si j’ose dire, presque heureux…

Alors, sachant que le zoo participe à des programmes de sauvegarde des espèces menacées m’a quelque peu rassurée qu’en au bien fondé de celui-ci. Donc, si vous passez par là, prenez soin de bien vous documenter sur les actions menées en direction des animaux sauvages à préserver dans leur milieu naturel.

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2 Commentaires

  1. Bien que je ne sois pas un fervent partisan des zoos, celui ci est un incontournable et c’est un endroit idéal pour faire découvrir à ses enfants toute la richesse de la faune sauvage et les sensibiliser à la protection de la nature et aux espèces menacées dans le monde.

    • bonsoir olivier,

      oui je pense aussi, même si ces endroits sont tout de même des endroits où les animaux sont privés de liberté.

      les ateliers pédagogiques que propose le zoo de La Palmyre sensibilisent les jeunes, contrairement à leurs aînés qui eux, n’avaient pas conscience de l’impact désastreux sur les animaux dans leur propre milieu. Les espèces ont été importées, braconnées jusqu’à ce que la convention de Washington réglemente cette pratique.

      les différentes politiques de préservation des espèces ont permis depuis déjà quelques années de réintroduire dans leur milieu sauvage des espèces quasiment disparues à l’état sauvage, comme le tamarin lion par exemple. même si parfois la réintroduction d’animaux de captivité en milieu sauvage ne fonctionne pas toujours.

      merci pour votre message

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